Bloquée dans les embouteillages, Alger semble paralysée au regard de l’agitation qui règne dans les pays voisins en ces temps de printemps arabes. A bord d’un taxi collectif, les réactions des passagers nous informent sur ce qui empêche d’avancer. Se dessine alors le portrait d’une ville agitée par une contestation sociale permanente, non violente, non spectaculaire et difficile à voir si ce n’est par son impact direct sur le trafic routier de la ville et la façon dont ses habitants y circulent. Alger, après est le journal filmé d’Alger, aujourd’hui.