Les sols pollués par l'industrie (comme sur l'île de Nantes) ou par l'arsenic et le plomb des massifs anciens (comme sur le Sillon de Bretagne) ne sont pas condamnés. Il est même possible d'y cultiver des plantes, dont des légumes comestibles. C'est ce que montrent les travaux menés par Thierry Lebeau (Université de Nantes) et Béatrice Béchet (IFSTTAR). Plus largement, un consortium scientifique baptisé "Pollusols" engage cette année une vaste recherche sur la pollution des sols dans le bassin de la Loire.