Les examens cardiologiques touchent 400 000 français chaque année. Mais les résultats ne sont pas toujours très fiables. Une nouvelle méthode, développée à Nantes, associe des laboratoires et des entreprises privées comme Lemer Pax et Keosys. Elle consiste à injecter dans le système sanguin des atomes radioactifs  afin de produire une image très précise du fonctionnement du coeur. C’est aussi un projet industriel qui permet de mesurer les atouts du cyclotron Arronax, installé il y a deux ans à Saint-Herblain, près de l’hôpital Laennec. Pour en parler, Eurêko reçoit cette semaine Jean-François Chatal, professeur émérite de médecine nucléaire.