Mahmoud Darwich était un véritable nomade de la poésie. Entre espoir et déchirement, bien au-delà de la Palestine, cet exilé de la Galilée, celui qui « habitait dans une valise », fut le porteur d’une parole maintenant universelle. Bien plus que l’alibi d’un combat politique et d’une vie dévouée à cette cause palestinienne, les mots de ce poète décédé récemment, touchent le plus profond de l’âme arabe.
Ses mots intemporels continuent encore à flotter, à voltiger, à planer sous les volutes mélodiques du Trio Joubran. Fidèles compagnons du poète dans la dernière période de sa vie, ces héritiers du oud arabe, eux aussi Palestiniens, Samir, Wissam, Adnan Joubran et Youssef Hbeisch incarnent par leur musique devenue calligraphie des notes, ce pays des mots où les cordes s’immiscent pour leur donner corps.
Samir Joubran, oud
Wissam Joubran, oud
Adnan Joubran, oud
Youssef Hbeisch, percussions